Face aux enjeux climatiques et écologiques de plus en plus présents dans nos sociétés, de nombreuses exploitations avicoles ont fait le choix de s’engager en faveur de l’environnement. Cela est notamment le cas au sein de nombreux élevages de volailles qui n’hésitent pas à mettre en place des pratiques pour préserver la nature et réduire leur impact environnemental sur le long terme. Mais quels sont les engagements initiés par ces exploitations ?
Opter pour une alimentation locale
Dans un premier temps, de nombreux élevages ont fait le choix de nourrir les volailles avec une alimentation fabriquée en France à proximité des élevages basée sur des céréales entières françaises. Cette pratique, suivie notamment par les éleveurs de volaille Le Gaulois, permet de favoriser la production locale de céréales (maïs, orge, blé), mais également de diminuer les temps et les distances de transport liés à la livraison de marchandises. Ainsi, les émissions de CO², gaz à effet de serre, sont considérablement réduites.
Limiter la consommation d’énergie
Dans un second temps, de nombreuses exploitations ont mis en place des pratiques pour préserver et économiser les ressources énergétiques. Cela passe, entre autres, par l’usage d’équipements économes en énergie et en eau, ou encore la récupération des eaux de pluie des toitures des poulaillers.
De plus, la mise en place d’installations plus vertes tend à se développer. Par exemple, des panneaux photovoltaïques peuvent être installés afin de produire de l’énergie renouvelable nécessaire au bon fonctionnement de l’exploitation et/ou pour contribuer à déverser sur le réseau public de l’énergie verte.
Dans le but de réduire leurs consommation d’électricité, mais aussi de favoriser le bien-être des animaux, des systèmes d’éclairage basse consommation ou encore le recours à la lumière naturelle se développent dans les élevages français.
Recycler les déchets et gérer les effluents
Les élevages peuvent être amenés à accumuler des bidons en plastique, des emballages papier ou encore des déchets d’activité de soins vétérinaires. C’est pourquoi, il est indispensable de mettre en place un système de tri et de recyclage afin de gérer les déchets et maîtriser l’impact écologique et environnemental.
De plus, les effluents produits par les volailles sont recyclés, voire transformés. Les fumiers et lisiers de volailles sont d’excellents apports pour nourrir les plantes cultivées sur les terres des exploitations agricoles françaises. Ils fertilisent et amendent les sols et limitent ainsi l’apport d’engrais chimiques. Le compostage des fumiers permet également de limiter le recours aux pesticides grâce à l’action naturelle des bactéries qui font monter en température la matière et réduisent le risque d’adventices.
Favoriser l’intégration paysagère au sein des exploitations
Enfin, il est essentiel de végétaliser l’ensemble des exploitations. Non seulement cela permet de mieux intégrer les bâtiments d’élevage dans le paysage, mais également de favoriser le développement de la biodiversité du milieu. Pour ce faire, il est possible de planter des arbres, des haies ou encore des fleurs. Ces dernières étant essentielles pour la préservation de certaines espèces telles que les abeilles.