Nous apprécions en toute saison un habitat bien isolé et équipé d’un système efficace de chauffage l’hiver et de climatisation l’été. Une réalité que beaucoup de ménages jugent hors d’atteinte, financièrement parlant. Or, face à la précarité énergétique, le gouvernement a mis en place des dispositifs financiers qui permettent d’aider à payer le coût de certains travaux.
La prime énergie
L’une de ces aides est la prime énergie. Elle consiste à aider les ménages entreprenant des travaux de rénovation énergétique, c’est-à-dire pour rendre leur logement moins énergivore et améliorer ce que l’on appelle sa performance énergétique. Il est d’ailleurs tout à fait possible d’estimer sa prime énergieen ligne en seulement quelques clics. Pour cela, il suffit de préciser certains critères d’éligibilité comme le type de logement, son ancienneté, son diagnostic énergétique et les travaux que l’on compte y faire. Cette prime est proposée soit par les fournisseurs d’énergie, soit par certains grands distributeurs, soit par certains sites spécialisés.
Les conditions d’octroi, la durée de traitement du dossier et le montant différeront selon à qui vous vous adressez. Cependant, dans tous les cas, il vous faudra faire réaliser vos travaux par des artisans certifiés RGE (label Reconnus Garants de l’Environnement). Les travaux devront entrer dans le cadre d’une amélioration du logement en termes d’énergie (isolation, amélioration du système de chauffage, changement des menuiseries, installation d’un équipement utilisant des énergies renouvelables, etc.)
Ces conditions sine qua non s’appliquent aux autres dispositifs financiers que nous allons vous présenter ci-dessous.
Le dispositif de MaPrimRenov
Cette seconde aide, cumulable avec la prime énergie, est proposée par l’Agence Nationale pour l’Habitat (ou ANAH). Si son montant est souvent élevé (ce qui en fait la prime la plus connue et la plus demandée), il fluctue beaucoup selon vos revenus de référence et les délais pour en bénéficier sont souvent de plusieurs mois. Attention donc à bien anticiper vos futurs travaux et le budget alloué pour notamment faire l’avance aux artisans.
Les personnes résidant en Ile-de-France ne seront pas soumises au même barème en termes de revenus de référence (pour être considérés modestes ou très modestes). Cette différence s’explique par le coût de la vie particulièrement élevé dans la capitale et ses alentours.
Les primes spécifiques dites « coup de pouce »
Enfin, ces autres types de prime qui sont, eux aussi, cumulables avec une prime énergie, sont de deux types. On trouve la prime coup de pouce chauffage et la prime coup de pouce isolation, respectivement pour ces deux types de travaux.
Tout ménage entreprenant de rénover son logement en ce sens peut demander cette aide. Le montant sera fonction de la composition et des revenus fiscaux du ménage, comme pour l’aide de l’ANAH.
En revanche, ces primes supplémentaires englobent moins de travaux que les deux aides susmentionnées. Si vous envisagez de changer votre vieux chauffe-eau pour un système thermodynamique par exemple (et donc moins énergivore), le coût des travaux correspondants pourra être pris en charge par la prime énergie et la MaPrimRenov, mais pas par cette prime coup de pouce. Toutefois, si vous comptez faire isoler vos combles, cela vaut le coup de faire la demande d’aide.